« Et si j’allais voir quelqu’un ? »

La démarche de consulter un thérapeute, qui pourrait sembler simple au premier abord, ne l’est pas tant que cela… En effet, il faut être en mesure d’accepter que nous avons besoin d’aide. Est-ce si facile dans notre société actuelle qui nous pousse à nous surpasser continuellement afin d’être le ou la meilleur(e) et à exposer, au plus grand nombre, notre réussite personnelle et professionnelle ?
La plupart d’entre nous a déjà consulté un thérapeute ou s’est déjà fait la réflexion : « et si j’allais voir quelqu’un ? ». Bien souvent, ce qui nous anime à le penser, voire de prendre rendez-vous avec un thérapeute, est l’espoir de voir sa situation changer. Mais qu’est-ce qui nous freine à sauter le pas ? Est-ce le sentiment d’orgueil, la honte, la peur, le scepticisme, le coût ou le fait de ne pas connaître de thérapeute reconnu et réputé tout simplement ? A vrai dire, la réponse est propre à chacun mais, pour ceux qui hésitent encore à consulter un thérapeute, la ou les raisons sont forcément citées ! Voici les 7 croyances limitantes à notre quête de bien-être et de changement.
« Je suis capable de m’en sortir tout(e)seul(e) »
Par cette phrase, qui essayons-nous de convaincre ? Notre interlocuteur ou nous-mêmes ? Oui, nous connaissons notre parcours, oui nous sommes les seules personnes à savoir ce qui est le mieux pour nous… Pour autant, pourquoi la situation n’évolue-t-elle pas ? Pourquoi tournons-nous encore et encore en boucle ? Peut-être parce qu’il est nécessaire d’être accompagné par un thérapeute qui va nous permettre de prendre du recul par rapport à ce que l’on vit en observant la situation sous un autre point de vue ? Accepter d’avoir besoin d’être accompagné n’est pas un signe de faiblesse, loin de là… Il en faut du courage pour passer ce sentiment de honte « je n’y arrive plus » et de culpabilité « je n’y arrive plus tout seul. »
« Il y a bien pire que moi, j’ai tout pour être heureux(se). Je vais paraître ridicule »
Pourquoi un tel jugement négatif à notre propre égard ? Il est important d’accepter l’idée que nous méritons tous d’être écoutés et de recevoir de l’attention. Ce sentiment de culpabilité par comparaison aux malheurs des autres n’a pas lieu d’être. Il n’existe aucune échelle de souffrance. Chacun d’entre nous vivons les choses en fonction de notre personnalité, de notre parcours de vie et de notre cadre de référence. Aucun jugement ne devrait être porté sur les « petits » ou « grands » tracas des uns et des autres. Il n’est surtout pas concevable d’attendre d’être au fond du trou pour consulter un thérapeute. Il est nécessaire de consulter avant d’arriver à une telle situation.
« J’ai peur de remuer le passé »
Notre passé a existé. Il nous est impossible de le renier, il faut vivre avec. Il a fait ce que nous sommes devenus aujourd’hui grâce aux épreuves de la vie mais aussi les belles réussites. En restant seul(e) face à ses problématiques, la réalité ne sera pas meilleure puisque nous serons quotidiennement à ressasser ou ruminer… pas très judicieux pour aller mieux ! Echanger avec un thérapeute permet de mettre des mots sur les maux et d’éviter de tourner en rond. Oui, forcément, le passé douloureux va être évoqué en séance mais cela dans un but thérapeutique : vous décharger de ce poids. C’est un mal pour un bien : celui d’atteindre votre objectif de mieux-être.
« Je ne veux pas parler de mes problèmes à un inconnu »
Comment pouvons-nous évoquer notre intimité à un parfait inconnu ? Il pourrait sembler, au premier abord, qu’échanger avec un ami soit beaucoup plus aisé et surtout pouvant apporter des réponses nous correspondant au mieux car notre ami nous connaît bien ainsi que la situation que nous traversons. Détrompez-vous. Un ami est là pour nous réconforter, nous prendre dans ses bras, nous dire ce qu’il ferait à notre place , etc… Un ami qui nous veut du bien en somme ! Il faut avoir conscience que l’enjeu affectif ne sera pas le même entre l’ami, qui veut nous sauver, et le thérapeute qui veut nous accompagner vers le changement. A la différence de notre ami, le thérapeute ne nous dira pas ce que nous devons faire car à nous d’être acteur(trice) et réalisateur(trice) de notre propre vie. Son rôle est d’accueillir notre problématique, nos doutes, nos croyances, de nous aider à y voir plus clair pour enfin voler de nos propres ailes en ayant fait nos propres choix. L’accompagnement du thérapeute se veut bienveillant, attentif et non-jugeant.
« Je n’ai pas les moyens financiers pour une thérapie même brève »
Et aller mal, n’est-ce pas coûteux ? Quand nous sommes dans la souffrance, nous sommes amené(e)s à subir des douleurs, des blocages, des comportements répétitifs non adaptés, des angoisses, etc… et nous le payons cher de notre personne au niveau de notre santé mentale et/ou physique. Rien de pire que de passer à côté de notre vie… S’il nous est difficile de dépenser de l’argent pour notre bien-être, cela détermine la place que nous nous accordons : beaucoup trop faible ! Oui, une thérapie brève a un coût mais la durée étant courte (en moyenne 3 à 4 séances espacées de 3 à 4 semaines en hypnose), cela reste limité. La santé n’a pas de prix et on en oublie parfois l’essentiel : nous !
« Je ne suis pas certain(e) que ça marche sur moi »
Parfois, lorsque l’on ne va pas bien et que l’on doute, nous pouvons être amenés à penser « mon état est désespérant, personne n’arrivera à me tirer de là. » Au contraire, se sentir si mal et avec si peu d’espoir doit inciter à aller consulter un thérapeute. Derrière l’envie d’atteindre un objectif, il doit y avoir un engagement : celui de réussir et de se donner les moyens. Le thérapeute est là pour nous fournir les outils dont il dispose, de nous accompagner à bien les utiliser. A nous d’en faire bon usage, sous sa bienveillance, et de parvenir à atteindre notre propre objectif. Cela peut prendre parfois un peu plus de temps, cela dépend de chacun et du moment où il ressent enfin le « déclic ». Ce fameux déclic qui lui permet le changement tant attendu.
« Je ne sais pas comment trouver le bon thérapeute »
Nous sommes tous différents que ce soit en termes de personnalité et d’attentes. Un thérapeute qui conviendra à l’un ne le sera pas forcément à l’autre. Dans un premier temps, le réflexe serait de se renseigner sur internet mais il est aussi très important de demander conseil à sa famille ou ses amis qui peuvent recommander un thérapeute qui a pu les aider. Il faut également se fier au feeling ressenti avec le thérapeute lors des premiers contacts. La réussite d’une thérapie repose aussi sur la relation de confiance entre les 2 personnes.
Si aujourd’hui vous souffrez et rencontrez des difficultés, alors vous êtes légitime. Oui, légitime d’être aidé(e), accompagné(e) et surtout d’accéder à votre objectif : gestion de votre stress, de vos troubles du sommeil ou alimentaires, de vos phobies, de vos douleurs, faire face à un deuil ou arrêter de fumer… Pour un renseignement ou un accompagnement, sautez le pas et contactez-moi. 😉
Et vous, vous êtes vous déjà retrouvé(e) dans une de ces situations ?